Quid

Pourquoi CSMCK ?

Club Sportif de Meaux Canoë Kayak

 

Le kayak à Meaux c'est récent ?

Pas vraiment, une trentaine d'année. Crée dans les années 70 et le club a connu une période faste dans les années 80 avec de grands champions surtout en descente. Après une dizaine d'années de vaches maigres, le renouveau semble s'amorcer avec un retour progressif à la compétition et un redéveloppement de la section loisir. Cet investissement a été récompensé en 2007 par le Comité Régional d'Ile de France.

 

Quelle est la différence entre kayak et canoë ?

Kayak = assis avec une pagaie double (on pagaye des deux côtés)

Canoë = à genoux avec une pagaie simple (on pagaye d'un seul côté)

 

Et avec l'aviron ?

L'aviron est également un sport nautique mû par la force humaine mais l'on est dos à l'avancement et l'on se sert également de ses jambes pour avancer. Le kayak en course en ligne procure des sensations proches d'un bateau d'aviron mais contrairement à ces derniers, en kayak les terrains de jeux sont bien plus variés (torrents, mer, petite rivière), variant également les disciplines. Toutefois, en aviron la pratique en équipage est quasiment la règle, en kayak s'est plutôt l'exception. Enfin le geste de base en aviron est complexe, il l'est beaucoup moins en kayak. C'est ensuite, avec des bateaux et des pratiques plus exigeantes, que les choses se corsent pour nous...

 

Que pratique-t-on au CSMCK?

Nous pratiquons le slalom, la descente, la course en ligne, le freestyle et nous initions au polo. Mais également naviguons en rivières sportives, en randonnée et parfois en mer.

 

En eaux vives ?

Oui, même si nous avons un très beau bassin d'eau calme à Meaux, nous pratiquons en eaux vives sur  les Morins, Corbeil, Cergy mais également les barrages de la Marne (Trilbardou, Noisiel). Ensuite nous nous déplaçons sur les rivières du Morvan, Bretagne, Ardenne...

 

Doit-on descendre de grosses rivières alpestres pour être un kayakiste ?

Pas du tout, beaucoup de personnes ne pratiquent le kayak que sur eaux plates.

 

Y a-t-il un âge pour commencer ?

Non, il est possible de commencer à tout âge. Toutefois nous ne pouvons accepter des jeunes en dessous de 10 ans (9 ans pour les plus grands gabarits). En effet nous ne possédons pas le matériel adapté. D'autre part le kayak est un sport de pleine nature où un enfant trop jeune aura beaucoup de difficulté à supporter le froid et à maitriser la force de l'eau.

 

Peut-on pratiquer à tout âge ?

Oui, il n'est pas si rare de rencontrer de sexagénaires en compétition et l'on ne parle pas de la randonnée où c'est quasiment la moyenne d'âge.

 

Le canoë kayak est un sport dangereux ?

Le kayak est considéré comme une discipline à risques. La technique, le respect de règles élémentaires, l'emploi de matériel adapté, la connaissance du milieu, sont autant de facteurs permettant d'éviter au risque de devenir danger. L'apprentissage se fait graduellement avec entre autre des séances en piscine dédiées à la sécurité et l'apprentissage de l'esquimautage.

 

Faut-il savoir nager ?

C'est impératif ! On demande un brevet de natation sur 50m et l'aptitude à supporter une apnée de courte durée.

 

Pratique-t-on en hiver ?

Comme toutes activités de pleine nature, le kayak se pratique par tous temps. L'équipement permet de se protéger et souvent nous sommes bien plus au chaud dans un kayak qu'un cycliste sur route. Toutefois, lorsqu'il fait très froid, les plus jeunes (ou ceux qui le souhaitent) ne montent pas sur l'eau et une séance au sol remplace la sortie bateau.

 

Est-on obligé de venir toute l'année ?

Non, rien n'est obligatoire. Certaines personnes passent l'hiver au chaud (et c'est leur droit), d'autres ne peuvent venir qu'en période de vacances... Nous communiquons par internet ce qui permet aux personnes n'étant pas venues depuis des semaines de se tenir informé et de raccrocher les wagons quand bon leur semble.

 

Peut-on se dépenser physiquement en kayak ?

En compétition, le kayak est un sport très exigent au niveau cardiaque et malgré les apparences, le courant n'arrange rien !

 

Le kayak ne développe que le haut du corps ?

En fait les jambes servent à se caler ou à transmettre la poussée au bateau. De ce fait le kayak ne fait pas des atrophiés des membres inférieurs. D'autant que d'autres sports tels que le vélo ou le footing viennent en complément à l'entrainement.

 

Combien cela coûte t-il?

Tout dépend de votre âge et du moment de l'année où vous nous rejoignez. En effet nous sommes en grande partie tributaires de la fédération (licences) et de ces tarifs d'adhésion. Vous trouverez les informations complémentaires à la rubriques renseignements utiles

 

L'équipement ?

Au début sont obligatoires une paire de chausson de bateau et un bonnet de bain (pour la piscine). Un simple short de bain et un teeshirt permettent de pratiquer en été. En hivers, nous conseillons vivement l'emploi de combinaison de plongé intégrale (le premier prix). Ensuite, en fonction de la motivation et du type de pratique, chacun s'équipe au fur et à mesure.

Le club fourni les bateaux, les pagaies, les gilets, les jupes et le casques.

 

Les bateaux sont-ils instables ?

Oui et non. En initiation, les bateaux sont très stables puis progressivement on cherchera des bateaux dont la stabilité n'est plus le critère principal (pour aller plus vite, pour tourner plus fort... ou pour s'envoyer en l'air !). Mais entre temps la maitrise technique aura compensé ce désagrément.

 

Peut-on pratiquer en tant qu'handicapé ?

Oui, c'est même un des très grand avantage du kayak. Nous pouvons accueillir des personnes en fauteuil, des personnes mal voyantes, ou d'autres handicapes avec certains aménagements. Toutefois le but du club n'est pas de faire de l'accueil ponctuel (hormis pour essayer). Notre rôle est de faire de chaque personne des kayakistes autonomes (ou le plus possible) valides ou handicapés et justement de faire oublier cette différence. C'est possible par l'apprentissage de techniques, un accompagnement efficace et beaucoup de volonté de chacun.

 

Pourquoi pratiquer en club ?

D'une part pour l'assurance fédérale accompagnant la licence et garantissant une sécurité minimum. Ensuite pour apprendre les techniques, le milieu... Pour échanger et pratiquer dans des milieux où la pratique individuelle ne permettrait pas d'évoluer en sécurité. Enfin une association, par définition est le fait de mettre en commun des moyens matériels et humains afin de partager cette passion commune.

 

Y a-t-il des obligations en club ?

Oui, tout d'abords celles de la vie en communauté (le respect des autres, entre autre). Ensuite, nous sommes une structure entièrement bénévole, pas de cadres rémunérés, pas de femme de ménage, pas de réparateur professionnel... il est donc impératif que chacun participe à cette vie. D'autant que la richesse d'une association tient dans ce qu'en font ses membres. Bouges toi et le ciel t'aidera !

 

Enfants et parents peuvent ils pratiquer ensembles ?

Oui, surtout au début (rassurant parents et enfants). Même si les enfants font de la compétition, au court de nombreuses sorties ils peuvent naviguer avec leurs parents. D'ailleurs il n'est pas nécessaire d'être très assidu, ni même pratiquant pour se joindre au club en fin de séance ou au court de certaines sorties. A Meaux, cet esprit familial reste très présent aujourd'hui et permet de se retrouver tous ensemble régulièrement quelque soit les générations et les origines.

 

Pourquoi autant de disciplines ?

Premièrement, pour que chacun y trouve son compte. Suivant l'âge, suivant ses disponibilités, suivant son degré d'engagement, nous n'avons pas forcément les mêmes attraits. L'eau vive sera par exemple la motivation essentielle de certains et une source de terreur pour d'autres, d'autant que souvent un néophyte viendra vers nous pour aller se promener sur la Marne, puis après quelques années et de nouvelles techniques maitrisées ne voudra plus entendre parler d'eau calme.

Deuxièmement, il est difficile de prédire ce que sera à l'âge adulte un enfant débutant le kayak à 9 ou 10 ans. Son développement morphologique, physiologique et psychologique seront des qualités ou des handicapes dans telle ou telle disciplines. Il est préférable d'être grand en course en ligne et plutôt léger en slalom, l'engagement physique n'est pas le même entre une course de descente et un run en fresstyle... Etre polyvalent permet à chacun de tracer son chemin en fonction de ses capacités et de ses envies... et dans une vie de kayakiste, les motivations évoluent...

Troisièmement, en diversifiant nos activités, nos terrains de jeux, nous évitons la monotonie et nous adaptons aux conditions météo ou aux opportunités de sorties.

Enfin, ceci nous permet de parcourir de très nombreux sites dans des environnements très différents. Le club propose ainsi de former des kayakistes polyvalents, ouverts sur toutes les formes de pratiques, respectueux de l'environnement et envers les autres.

 

 

Y a-t-il une ligne de démarcation entre loisir et compétition ?

Non. L'engagement physique et l'entrainement nécessaire peuvent être aussi poussés en compétition et en loisir. Pour exemple, la préparation nécessaire à la pratique en haute rivière ou en raid est très proche d'un compétiteur de bon niveau. En fait, la définition de la compétition pourrait être résumée en trois mots : « règles du jeux ». En fixant des règles et des limites, on rend possible la confrontation et donc donne du piment à certaines pratiques. Ajouter des portes sur un parcourt d'une petite rivière, essayez d'aller de plus en plus vite sans toucher les fiches et vous faites du slalom ; cela n'enlève rien au plaisir de descendre ce petit parcourt, lentement au matin et d'y admirer la nature en éveil. Loisir ou compétition ne sont aucunement antagonistes pour preuve le grand nombre de champions français parcourant les rivières alpestres ou les randonnées en mer. A Meaux, nous essayons de maintenir poreuse cette distinction.

 

Compétition=opposition, loisir=total liberté ?

Non, non et non !!!

La compétition doit rester un jeu, un jeu qui peut être très sérieux (par exemple pour un sélectionné aux jeux olympiques la rigueur est au centre de tout), mais perdre ou gagner font partie intégrante de la définition. D'ailleurs, la compétition produit beaucoup de perdant et un seul gagnant. Donc l'essentiel n'est pas de gagner, ni d'ailleurs de participer pour participer... L'essentiel tient dans le chemin parcouru pour essayer de gagner, dans l'entrainement, dans l'apprentissage ou l'invention de nouvelles techniques, dans les efforts consenties, dans la quête du dépassement de soi, dans l'apprentissage de la rigueur, en un mot se transcender et y prendre du plaisir !

L'autre idée fausse est de considérer la pratique loisir comme une liberté totale. Surtout dans notre sport, la sécurité est au centre des préoccupations. Or, les premières règles pour éviter les accidents sont l'entraide, la maitrise technique et la discipline. Bien loin de la « totale liberté ».

La liberté n'est pas de faire n'importe quoi mais de pouvoir parcourir les plus belles rivières et les beaux littoraux sans rien abimer !!!

 

 

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